Les bonnes pratiques de la méthode SCRUM
Scrum signifie “mêlée” en anglais. Vous l’aurez compris, cette méthodologie de projet vient du rugby. La méthode prône les valeurs et l’esprit du rugby pour les adapter à l’entreprise. Comme dans un match de rugby, l’équipe est soudée pour atteindre un même objectif sans jamais interférer dans le travail de l’autre.
Pierre-Luc, notre Architecte logiciel a suivi une formation sur les bonnes pratiques d’un Scrum Master. Retour sur les grandes lignes de cette méthodologie quelque peu différente.
PIERRE-LUC, QU’EST-CE QUE LA MÉTHODE SCRUM ?
La méthodologie SCRUM est une méthode empirique. C’est une autre méthode de gestion de projet, moins traditionnelle. Elle donne davantage de visibilité et d’implication au client. L’idée est de fixer des objectifs à court terme et non pas de planifier tout le projet dans son ensemble. Une fois le premier but atteint, on démarre l’autre tâche et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée, la phase finale. Chaque « portion » de travail est appelée un sprint. À la fin de chaque sprint, le produit ou service est montré au client. Si tout est correct pour le client, un nouveau sprint commence avec un nouvel objectif. Ainsi, le facteur risque est minimisé et la collaboration entre le client et son prestataire de service est transparente.
Rentrons plus en détail dans les différents métiers de cette méthode.
QUELS SONT LES RÔLES DANS L’ÉQUIPE ?
Cette méthodologie s’articule autour de 3 grands rôles : la « development team », le Product Owner et le Scrum Master. Ce dernier ne s’apparente pas au chargé de projet, il est le gardien du processus, le garant.
Sa vocation : Aider l’équipe à avancer dans un projet sans la diriger. Il a le rôle de coach, de médiateur sans être supérieur à son équipe. Il protège son équipe de toute perturbation susceptible de la déranger et l’aide à se poser les bonnes questions. Enfin, il applique la méthode SCRUM et ses bonnes pratiques au sein de son équipe.
Pour résumer les qualités d’un Scrum Master sont les suivantes :
- A l’écoute
- Respectueux
- Courage
- Ouverture d’esprit
- Savoir gérer les conflits et aller au-delà des problèmes.
« Quand tu fais bien ta job de Scrum Master, c’est que tu ne fais rien car les principes de la méthode sont bien appliqués »
– L’équipe de développement : C’est une seule et unique entité où chaque personne n’a pas un rôle assigné mais un rôle global pour l’équipe. Elle s’autogère au sein même de son équipe. Entre 3 et 9 personnes, l’équipe de développement a pour mission de développer les caractéristiques techniques du produit ou service.
– Le Product Owner : C’est le gardien de ce que l’on veut accomplir. Il travaille étroitement avec l’équipe de développement et est le « porte-parole » du client. Il gère les requis business et les optimise selon la priorité du client.
COMMENT FONCTIONNENT LES CYCLES SCRUM ?
Le cycle de vie de la méthodologie Scrum est rythmé par des itérations de quelques semaines : les sprints.
1. Product Backlog : C’est le référentiel du projet, rédigé par le client. Ce qui est à faire et nécessaire pour le sprint. Souvent sous forme de grand tableau et priorisé par le Product Owner.
2. Sprint planning : Il faut prendre les items les plus importants listés par le Product Owner. Ici, l’équipe de développement récupère la ou les tâches à accomplir pour la réussir ensemble. La durée d’un sprint est de une à deux semaines.
3. Sprint Backlog : La période durant laquelle l’équipe de développement travaille sur le produit, le service ou le logiciel.
4. Les Daily Scrum ou mêlées quotidiennes : Chaque jour, au même endroit, durant 15 minutes, il y a un débrief de chaque rôle. Le but est de savoir ce qui a été fait, ce qui est fait ce jour et les points ou éléments bloquants.
5. Sprint Review : Toutes les parties sont présentes avec le client. Le but est de voir si l’incrément a été respecté, connaître l’avancement de chaque partie et les priorités pour la suite du projet.
6. L’incrément : Le produit, le service ou le logiciel est fini. Le but est de valider les différents points et de noter les éventuels changements à faire.
7. La rétrospective : Ici, il faut se demander si le processus fonctionne bien, s’il y a des améliorations à apporter sur le sprint et driver les futurs sprints.
QUEL INTÉRÊT POUR RESOLOGI ?
RESOLOGI souhaiterait se diriger vers ce type de méthodologie pour un produit, l’IPC. Le but serait d’accroître la fluidité des livraisons, de maîtriser plus facilement les risques et d’encourager l’énergie des équipes du projet.
« Croire en l’humain est la clé de la réussite et le crédo chez RESOLOGI. »
Il nous parait évident de mettre en place ce type de méthode afin de favoriser encore plus la cohésion d’équipe et de développer une nouvelle manière de travailler et de penser.
Expert : Pierre-Luc Tarte
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